• La mer et ce qu'il y a à protéger

    LECTURE : 15-25 MIN

     

    Bonjour, bonjour !!!

    Pour la sortie du film: Bob l’Éponge - Éponge en eau trouble , je vais vous parler des fonds marins.

     

    Intro:

    Synopsis: Suite à l’escargot-napping de Gary, son compagnon de toujours, Bob l’éponge entraîne son meilleur ami Patrick dans une folle aventure vers la Cité Perdue d’Atlantic City afin de le retrouver. À travers cette mission sauvetage pleine de surprises, de merveilles et de dangers, Bob l’éponge et ses acolytes vont réaliser que rien n’est plus fort que le pouvoir de l’amitié.

    Le film est tourné en image de synthèse, comme dans Alvin et les chipmunks, ce qui rend le monde aquatique plus réaliste. Dedans, nous pouvons y retrouver des poissons, baleines, requins, coraux, (et même le dieu de la mer, Neptune). Le film se passe dans la mer des sargasses, dans l'océan Atlantique, près de l'atoll de bikini (lieu dans la mer des Sargasses)

     

    Le noir, c'est la Terre, et le bleu, c'est la mer. Les flèches roses, sont le sens dans lequel la mer des Sargasses tourne (ou avance). 

     

       Voici l'affiche du film. Comme on le voit, il y a des coraux, des algues, des oursins, etc...

     

    Bref... Revenons au sujet car c'est un blog sur les animaux, et pas sur Bob l’Éponge :) .

     

    GO

    Dans les fonds marins, il y a beaucoup de choses à protéger: animaux comme végétaux.

    Dans les végétaux, il y a les algues:

     

    Dans les animaux, il y a... des animaux....!

    • les poissons (divers espèces, comme les dorades, bar, clowns/papillons, carassin, etc...)
    • les requins (marteaux, blancs, etc...)
    • les planctons (micro organismes que les poissons mangent)
    • et d'autres trucs

     

    MAIS SURTOUT, les coraux:

    Les Anthozoaires :

    Alcyonaires (ou Octocoralliaires) :

    Les Hydrozoaires :

    etc...

     

    Vous inquiétez pas, il y a à lire !!!

    Menaces

    Une colonie de corail fracassée, par une ancre ou par un baigneur maladroit, à Mayotte. Si elle survit, elle mettra plusieurs longues années à se reconstituer.

    Les récifs coralliens (et les services écosystémiques qu'ils assurent24) sont en situation de crise écologique25 ou de stress partout dans le monde26.
    Environ 50 % des récifs coralliens du monde sont morts au cours des 40 dernières années[incompréhensible]27,28, et environ 60 % de ceux qui subsistent sont en danger à cause de l'homme, surtout en Asie du Sud. Au rythme des années 2000, plus de 50 % des récifs coralliens de la planète risquent d'être détruits d'ici à 2030. L'ONU, l'Europe et de nombreux États appellent à les protéger et/ou ont voté des textes ou lois en faveur de leur protection29.

    La Grande Barrière a perdu plus de la moitié de ses coraux entre 1987 et 201430.

    Plusieurs causes semblent conjuguer leurs effets négatifs pour les coraux :

     Surexploitation et effets indirects de la pêche

    Des coraux comme le corail rouge sont très menacés (là où ils n'ont pas déjà disparu) par leur exploitation pour la bijouterie. Les coraux ont ensuite été victimes à la fin du XXe siècle du chalutage dans les zones froides, tempérées et plus chaudes et du plateau continental ;
    la surpêche et la pêche à l'explosif endommagent aussi respectivement le fonctionnement écologique (collapsus écologiques locaux31) et les équilibres des récifs, et les coraux eux-mêmes. Des déséquilibres entre poissons organismes carnivores et herbivores peuvent aussi, surtout en contexte eutrophe favoriser la croissance de biofilms de microalgues et de tapis algues susceptibles d'étouffer les récifs (en apportant des microbes avec lesquels les coraux ne sont normalement pas en contact32, et/ou par simple compétition avec les coraux33) les récifs coralliens, algues brunes notamment34,35, en modifant les équilibres et complémentarités des espèces du récif36. Les algues ont des effets contrastés sur certains coraux massifs, par exemple les porites (coraux massifs) semblent assez peu affectés par les tapis plurispécifiques37 d'algues, mais ils sont tués par les tapis d'algues rouges Anotrichium38,39. Plus rarement, et parfois a priori à la suite de déséquilibres induits par l'homme, certaines macroalgues entrent en compétition avec les coraux, avec les scléractiniaires (coraux durs) notamment40. Parfois, les macroalgues semblent être "neutres" à l'égard du récif41, voire développer des effets positifs à son égard42,43. Morse et al. en 1988 ont montré44 que Certaines espèces d'algues encroutantes sont nécessaires au récif car les molécules qu'elles émettent déclenchent la métamorphose de la larve de corail, et lui indiquent où se fixer afin de trouver un environnement permettant sa survie, or ces algues sont vulnérables au cuivre et au tributylétain45 (notamment relâché dans l'eau par les antifoolings) et à d'autres polluants (désherbants par exemple). Inversement, dans certains cas d'autres espèces d'algues pourraient interagir négativement avec les zooxantelles de manière allélopathique.

    Destruction directe et volontaire

    Localement, la création de ports, le creusement de canaux et l'accès aux îles et baies sont des sources de dégradation des écosystèmes coralliens. Le corail et le sable corallien sont en outre de plus en plus utilisés comme source de calcaire et pour la construction dans de nombreux pays.

     Dépérissement

    Corail blanchi à La Réunion.

    Il est observé à échelle planétaire, et dit blanchiment des coraux car le corail perd sa couleur à la suite de l'expulsion des zooxanthelles avec lesquelles il vit normalement en symbiose. Les causes encore mal comprises du blanchiment peuvent résulter de la conjonction de l'eutrophisation, la pollution, une agriculture intensive (basée sur l'usage de pesticides et d'engrais en partie perdus en mer via le ruissellement et l'évaporation), ou du réchauffement, voire d'un début de montée trop rapide des océans, ou localement de la présence de polluants issus de munitions immergées, chacun de ces facteurs prenant une part plus ou moins importante selon la situation géographique. Certaines espèces peuvent survivre quelques mois après avoir expulsé leurs zooxanthelles (3-4 mois à Mayotte ; 7 mois en Floride).
    On a localement et parfois constaté une recolonisation par les zooxanthelles de coraux blanchis. La mortalité est considérée comme certaine quand une colonie blanchie a secondairement été recouverte par un feutrage d’algues filamenteuses, après quelques semaines ou mois. Les Acropores semblent les plus sensibles au blanchissement (30 % sont morts en 1991 dans l’Archipel de la Société). Les effets de l'acidification des océans sont encore à venir et mal compris ; on a trouvé quelques coraux résistants à des sources sous-marines naturellement acides le long de la côte de la péninsule du Yucatán (Mexique), mais ils ne forment que de petites colonies éparses et inégalement réparties, sans former de récifs complexes tels que ceux qui composent les barrières coralliennes et le système méso-américaine proche des barrières de Corail46.

     Turbidité et eutrophisation

    L'impact des dépôts de sédiments apportés par une eau turbide est discutée. En effet, quand ces sédiments en suspension ne sont pas anormalement pollués, et au moins pour certaines espèces de corail, le corail récifal peut aussi parfois se nourrir de ces particules. Si les récifs coralliens comptent parmi les écosystèmes marins les plus productifs au monde, alors qu'on les trouve souvent dans des eaux plutôt oligotrophes, c'est certes en raison de leur aptitude (notamment grâce à leur endosymbiose avec les zooxanthelles) à utiliser des ressources alimentaires variées (zooplancton, phytoplancton, matières organiques dissoutes), c'est peut-être aussi grâce à l'aptitude de certains coraux à les extraire de l'eau et les consommer.

    La sédimentation est cependant un facteur de stress reconnu pour la plupart des coraux, en inhibant la plupart de leurs modes d'alimentation, de diverses manières dont en empêchant les algues symbiotes d'accéder à la lumière nécessaire à la photosynthèse. Des travaux récents montrent que des dépôts accrus de sédiments sur certains coraux (induits par leur morphologie) sont aussi utilisé par ces coraux pour se nourrir47. Un suivi de la cinétique de la matière organique de sédiments en suspension (par des marqueurs fluorescence) montre qu'ils sont ingérés par les cellules du corail Fungia horrida Dana 184647 (C'est la première preuve concrète de la capacité de certains coraux à ingérer et digérer la fraction organique du sédiment en suspension dans l'eau47. Quand il est propre, le sédiment pourrait avoir un rôle positif pour ces coraux47, mais quand il est pollué, ils pourraient être encore plus vulnérables à certains polluants, souvent piégés sur ou dans le sédiment.

     Prédateurs et équilibre de prédation

    ugroupe d'acanthasters terminant de consommer une table d'acropora.
    Groupe d'acanthasters finissant un acropora tabulaire en Australie.

    Plusieurs animaux sont capables de se nourrir de corail, comme les poissons-papillons ou surtout les poissons-perroquets48, mais aussi des mollusques comme les gastéropodes du genre Drupella. Généralement, leur activité est en équilibre avec la croissance du corail, et permet un bon renouvellement des populations et assure la biodiversité du récif en consommant en priorité le corail à croissance rapide, au profit des coraux à croissance lente.

    Cependant, depuis les années 1970 des invasions spectaculaires d'étoiles de mer dévoreuses de corail, Acanthaster planci, provoquent des mortalités massives et brutales de grandes quantités de corail, ravageant parfois des côtes entières notamment en Australie, au Japon et en Indonésie. Ces invasions semblent être de plus en plus fréquentes et brutales, et inquiètent d'autant plus les scientifiques que les causes en sont encore mal connues.

    Plusieurs autres étoiles de mer consomment du corail en quantités plus modestes, comme celles du genre Culcita ou de nombreuses espèces abyssales comme celles du genre Evoplosoma49.

     Métaux toxiques

    Le « squelette » et les organismes de certains coraux se montrent plus chargés en métaux lourds et ETM que d'autres.
    C'est le cas par exemple de Lobophyllia corymbosa (ci-dessus). Les espèces de coraux formant des colonies aux formes plus complexes semblent absorber de plus grandes quantités de ces métaux.

    Des métaux lourds et ETM sont présents en mer. Ils sont issus des remontées volcaniques, d'apports terrigènes naturels et surtout anthropiques depuis quelques décennies, de dépôts aériens ou encore de la dissolution naturelle des roches immergées. Ces métaux sont plus ou moins sélectivement absorbés et concentrés par les coraux qui détoxiquent le milieu, mais éventuellement en s'empoisonnant. Selon une étude faite dans l'archipel de Lakshadweep (océan Indien), la morphologie des différentes familles, genre et espèce influe sur cette capacité. Les coraux massifs (ex Porites andrewsi) absorbent moins les métaux que les coraux rameux ou ramifiés (ex : Lobophyllia corymbosa, Acropora formosa et Psammocora contigua) ou foliacées (Montipora digitata). Dans les squelettes coralliens de cette région, les taux de métaux les plus élevées - pour tous les métaux traces sauf Zn - ont été rapportées chez les coraux en rameaux. Dans les tissus vivants, tous les métaux (indispensables, non essentiels, ou écotoxiques) étaient plus concentrés chez les coraux en formes de branches. Indépendamment de leurs caractéristiques de croissance et forme, toutes les espèces étudiées, sauf P. contigua présentaient des taux de Pb, Ni, Mn et Cd plus élevés dans leur squelette que dans leurs tissus, ce qui laisse penser que le squelette est utilisé pour détoxiquer les organismes de métaux hautement toxiques tels que Cd et Pb50. De manière générale, les métaux se montrent plus mobiles et toxiques dans les contextes acides.

     Menace écosystémique

    Elle est planétaire, résultant des effets combinés du réchauffement des eaux de surface, de la montée de la mer et de l'acidification des océans, le tout associé à une hausse continue des émissions de gaz à effet de serre51. Le dérèglement climatique est une source de stress pour les coraux52. En 1998, 16 % des récifs coralliens du monde seraient morts à cause de température d'eau trop élevées53 qui semblent déjà mettre à mal la capacité de résilience écologique des coraux54.

    En 1983, l’épisode ENSO aurait en mer de Java induit la mort de 80 à 90 % des coraux.

    Fin 2006, au moins 40 % des coraux de Martinique sont morts du blanchiment observé en 2005. Certaines études[réf. nécessaire], probablement à confirmer, indiquent que les produits de protection solaire utilisés par les baigneurs seraient également responsables de la destruction des coraux, pour une part non négligeable. Les déchets plastiques55 augmentent aussi les risques de maladie des récifs coralliens56. De 1955 à 2007 dans les Caraïbes, 32 à 72 % des poissons des récifs auraient disparu57, avec une réduction du stock de 2,5 à 6 % par an depuis 1995.

     

    Voilà !!! Je pense que c'est bon. Je vous dis à dimanche prochain !!!